
L'utilisation du portable des adolescents:
Aujourd’hui la majorité des jeunes possèdent un téléphone portable. Mais sont-ils conscients des risques auxquels ils s’exposent ? Pour répondre à cette question nous avons réalisé un questionnaire sur les élèves du lycée.
L'échantillon:
Le questionnaire a été rempli par 162 élèves ayant entre 15 et 18ans du lycée Notre Dame. 34 élèves de première, 58 de seconde et 70 de terminale.
Le questionnaire:
Le questionnaire est composé de 10 questions avec des réponses par QCM ou des questions ouvertes. Voici les réponses des élèves.
Résultats, analyse et interprétation:
Question 1: Possédez-vous un téléphone portable ?
Sur les 162 élèves interrogés seulement un seul élève de 2nde ne possède pas de téléphone portable. Le téléphone est donc bien un objet du quotidien pour les jeunes.
Question 2: A votre avis existe t-il des risques à l'utilisation de votre téléphone portable ?
94% des élèves sont conscients qu’ils existent un risque plus ou moins grand à l’utilisation des téléphones portables.
Il cependant il existe une différence entre les niveaux :



Question 3: A quels risques pensez vous être exposés lors de l'utilisation de votre téléphone portable ?
Nous avons proposé une liste de plusieurs conséquences vraie ou fausses suite à l'utilisation des téléphones portables voici les réponses des élèves:



Les résultats sont plutôt semblables selon les classes mais cependant une des conséquences qui est la stérilité apparait moins dans les résultats des 2nde. Environ 50% des élèves pense que les conséquences principales sont les maux de tête et les problèmes de vue. Ces risques sont minimes par rapport à l'étrosensibilité ou la stérélité. Les jeunes ne sont pas conscients des risques graves auquels ils s'exposent.
Question 4: Disposez-vous de votre téléphone portable allumé toute la journée ?



Les terminales et les secondes ont un plus grand accès au téléphone que les premières. Cela est compréhensible pour les terminales car ils sont plus âgés. Mais dans l'ensemble plus de 50% des élèves interrogés on toujours accès à leur téléphone. Cela est inquiétant car c'est l'utilisation à haute dose qui est dangereuse pour la santé.
Question 5: Si non, dans quels cas ne l'avez-vous pas?


Les résultats pour les 1ère et Term sont exactement les mêmes. C'est à table et la nuit que les élèves n'ont pas accès à leur portable. Le comportement idéal que les élèves pourraient avoir est d'éteindre leur portable lorsqu'ils en n'ont pas besoin ou le mettre dans une autre pièce chez eux.
Question 6 : La nuit votre téléphone est-il allumé ?
Le mode avion permet d'empêcher toutes les connexions sans fil d'accéder au portable. Ainsi aucune onde wifi ou réseau n'est connectée avec le téléphone.



Les élèves ont majoritairement leurs portables allumés la nuit. Ceci est expliqué par le fait que ce sont souvent leur réveil. Mais, si c'est possible, éteindre son portable est conseillé.
Question 7: Si oui, se trouve-t-il proche de votre tête?



Les lycéens n'adoptent pas le comportement qui les protégerait : ils sont beaucoup trop nombreux à avoir le portable allumé à moins 1mètre la nuit. Pourtant l'éloigner à seulement 3 mètres divise le risque d'effet sanitaire par 1000.
Question 8 : Combien de temps au téléphone (appel) passez-vous par jour ?



Lors des appels, l'exposition aux ondes est très élevée. Mais on remarque que le temps d'appel est en dessus de 30 min par jour pour 80% des personnes interrogées. En effet, grâce aux sms les gens téléphonent de moins en moins avec leur portable.
Question 9 : Hors votre domicile où rangez-vous votre téléphone portable?



Il est conseillé de mettre son portable dans son sac, c'est pourtant l'endroit où se trouve le moins les téléphones portables.
Question 10: Connaissez-vous d'autres sources d'émissions d'ondes électromagnétiques ? (question ouverte)



Les jeunes sont concients qu'ils vivent dans un environnement baigné par les ondes. Les sources les plus cités sont: l'ordinateur, les micro-ondes, les antennes....
Malgré une prise de conscience grande, on peut remarquer que plus de la moitié des élèves n'adopte pas le comportement qui permettrait de les protéger.